Intoxication au monoxyde de carbone : les bons gestes et comportements

Mis à jour le 23/12/2015
Pendant l’hiver, attention aux installations de chauffage !
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des recommandations pour votre santé et votre sécurité

Chaque année en France, plusieurs milliers de personnes sont victimes d’une intoxication due au monoxyde de carbone (CO) et une centaine en décède.

La Savoie n'est pas épargnée. En 2014, 44 personnes ont été victimes d'intoxication au monoxyde de carbone, aucun décès n'est heureusement à déplorer.

Le monoxyde de carbone est un gaz inodore, invisible, non irritant, toxique et mortel qui résulte d'une combustion incomplète due au manque d'oxygène au sein d'un appareil utilisant une énergie combustible, c’est-à-dire fonctionnant au bois, au charbon, au gaz,à l’essence, au fioul ou encore à l’éthanol.

Première cause de mortalité par gaz toxique en France (environ une centaine de décès par an), le monoxyde de carbone (CO) agit comme un gaz asphyxiant très toxique. Les symptômes sont des maux de tête, de la fatigue, des nausées, des vomissements, des vertiges. En présence de ces symptômes chez des personnes au sein du foyer, il est important d'agir très vite.

Ouvrez les fenêtres et les portes, arrêtez les appareils de chauffage et de cuisson, sortez de chez vous et appelez les secours.

Télécharger Les réflexes face au monoxyde de carbone PDF - 3,04 Mb - 01/12/2015

Focus sur les détecteurs de fumée

70% des incendies mortels ont lieu la nuit et l'intoxication par la fumée est la première cause de décès chez les victimes d'incendie.

Les détecteurs autonomes avertisseurs de fumée (DAAF) détectent les débuts d'incendie et leur sirène vous alerte aussitôt. Ils sont faciles à trouver (magasins de bricolage) à installer et à entretenir. Ils ne représentent pas un gros investissement (20 € seulement en moyenne).

L'installation d'au moins un détecteur de fumée dans chaque logement à la charge de son occupant, qu'il soit propriétaire ou locataire est obligatoire depuis mars 2015.

Pour plus d'informations :

Consulter le site du ministère de la santé

Consulter le site de l'INPES